Différence entre l’adénomyose et l’endométriose

L’adénomyose (autrement appelé endométriose interne) et l’endométriose sont deux affections gynécologiques affectant l’endomètre. Néanmoins, ces deux maladies hormonales présentent des différences majeures en ce qu’elles recouvrent des réalités différentes. Tandis que l’adénomyose est une anomalie interne à l’utérus, l’endométriose est quant à elle une anomalie gynécologique se développant à l’extérieur de l’utérus. Tour d’horizon des différences entre l’endométriose et l’adénomyose.

L’adénomyose : une endométriose interne

L’adénomyose est une pathologie gynécologique bénigne et assez fréquente. Elle est couramment définie comme étant une endométriose interne à l’utérus. Néanmoins, endométriose et adénomyose ne doivent pas être confondus.
En effet, l’adénomyose est une anomalie qui se caractérise par une jonction défaillante entre l’endomètre et le myomètre (ou paroi musculaire de l’utérus). Cette anomalie entraîne une infiltration des cellules de l’endomètre à l’intérieur du myomètre. C’est pour cela qu’elle est dite « interne ».
On estime que 12 % environ de la population féminine serait concernée par cette pathologie. Il peut exister une corrélation entre l’adénomyose et l’endométriose, mais sans généralités. Ainsi, une femme peut parfaitement souffrir d’adénomyose sans jamais avoir d’endométriose, et réciproquement.

 

Image d’une femme qui a mal et qui se tient le ventre

 

L’endométriose : une maladie chronique récidivante

L’endométriose est une maladie gynécologique assez méconnue, bien qu’on en parle beaucoup ces derniers temps. Pour comprendre ce qu’est l’endométriose, il est indispensable de comprendre ce qu’est l’endomètre.
L’utérus est entouré d’un tissu qui s’appelle endomètre. Durant le cycle menstruel, et sous l’effet des œstrogènes, l’endomètre a tendance à s’épaissir au regard d’une potentielle grossesse. Dans le cas où il n’y a pas de fécondation, l’endomètre saigne, ce qui donne lieu au phénomène menstruel. Or, chez la femme souffrant d’endométriose, les cellules vont migrer vers les trompes, ce qui va provoquer le développement du tissu endométrial en dehors de l’utérus. Apparaissent alors des kystes ovariens et des lésions dans les organes touchés.
En règle générale, on ne parle pas d’endométriose, mais bien de plusieurs endométrioses pour caractériser la pluralité de formes que revêt cette maladie en fonction des femmes.

Adénomyose et endométriose : des symptômes différents

Si adénomyose et endométriose sont deux affections utérines liées aux hormones féminines (œstrogènes), les symptômes sont pour autant bien distincts. De nombreux chercheurs estiment d’ailleurs que, contrairement à l’endométriose, l’adénomyose peut apparaître après un accouchement ou après une grossesse. Contrairement à l’endométriose qui peut concerner toutes les femmes, y compris les plus jeunes d’entre elles, on estime que les femmes dans la quarantaine ayant déjà donné naissance à un enfant constituent une population à risque pour l’adénomyose.
Dans 40 % des cas d’adénomyose, les femmes concernées ne présentent pas de symptômes particuliers. Néanmoins, quand les symptômes se développent, ils peuvent différer de ceux ressentis dans le cas de l’endométriose.

Ainsi, les femmes touchées par l’endométriose ressentent souvent des douleurs pelviennes plus ou moins intenses, surtout durant les périodes de menstruation. Ces symptômes peuvent s’accompagner de douleurs pendant et après les rapports sexuels. En outre, les périodes menstruelles peuvent être anormalement longues et s’accompagner de phases de saignement en dehors des périodes normales de règles. Enfin, dans certains cas, l’endométriose peut causer une stérilité.
Dans le cas de l’adénomyose, certaines femmes peuvent ressentir des symptômes plus ou moins marqués. La principale différence de symptôme que l’on constate réside dans le fait que l’adénomyose s’accompagne d’un abdomen inférieur ou plus tendu. Tandis que l’endométriose tend à concerner les femmes qui n’ont jamais accouché, l’adénomyose concerne plus généralement les femmes ayant déjà accouché.

Adénomyose et endométriose : des traitements distincts

Bien que l’on considère de prime abord que les traitements médicamenteux et gynécologiques sont similaires pour ces deux types de maladies, ces derniers peuvent sensiblement varier. Les femmes souffrant d’endométriose nécessiteront en règle générale une intervention plus radicale que celles souffrant d’adénomyose.
Certaines femmes ressentant une gêne élevée et des douleurs invalidantes à cause de l’endométriose pourront se voir proposer une intervention chirurgicale. Cette dernière aura pour objectif de supprimer l’excès de tissu endométrial extérieur à l’utérus. Cela leur permettra d’augmenter leur chance de concevoir un enfant.

En outre, l’endométriose est une maladie hormono dépendante. Certains médecins pourront donc recommander de priver l’organisme féminin d’œstrogène. Autrement dit, il s’agira d’empêcher la survenue des règles. La femme touchée par l’endométriose devra donc prendre une pilule contraceptive en continu ou bien se voir poser un stérilet, ce qui lui permettra de ne plus souffrir de douleurs et de pouvoir vivre normalement. Il ne s’agit cependant pas d’une ménopause précoce puisque les ovaires sont simplement mis en sommeil.

Au contraire, pour traiter l’adénomyose, plusieurs solutions sont possibles. L’embolisation des artères utérines préservera la fertilité de la femme tout en diminuant l’intensité des ménorragies. Si la femme ne présente pas de désir de grossesse, il s’agira alors, tout comme pour l’endométriose, d’empêcher la stimulation hormonale des tissus de l’endomètre. Enfin, l’hystérectomie (ou ablation de l’utérus) est un traitement radical, qui concernera les femmes souffrant d’une adénomyose particulièrement sévère et/ou couplée avec une endométriose.

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Réponses

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  1. Bonjour, j’ai commencer à avoir mes règles a 14 ans et des la première fois ça a été très douloureux. Au bois du troisième mois, ça c’est aggraver, je ne pouvais même plus marcher les 3 premier jours, j’était en pleure tellement la douleur était insupportable et surtout mes cycles durait plus de 15 jours par mois et j’avais mal 3 semaine et demi sur 4 même après la fin de mon cycle. Je pensais que c’était normal au début (je croyais que toute les femme avait mal comme moi) mais on m’a dit que non au bout de 4 ans. J’ai consulter une gynéco qui m’a donner une pillule contre l’endométriose même si on ne voyait pas les lésions sur l’échographie et ça va faire un an que je n’ai plus du tout de règles et ça va faire 5 mois que je suis sous morphine. Je dois aller consulter un urologue dans pas longtemps mais j’ai un peu peur parce que le 27 décembre 2021 mon ventre qui était déjà très tendue viens en plus de gonfler, j’ai 19 ans, je n’ai jamais eu de rapport et on dirai que je suis enceinte de trois mois. Je ne sais pas ce qu’il m’arrive, est-ce l’endométriose ou l’adenomyose. Pouvez vous m’aider s’il vous plaît ? Je suis perdue

  2. Amel 57 ans
    Depuis mes 18 ans je souffrais de dysménorrhée atroce, aucune explication médicale, mise sou oestrogène depuis à raison de 6 mois sur 3 mois de repos, jusqu’à mes 35 ans. Puis interdiction d’en reprendre (oestrogène) car je développais des nodules au deux seins . Après mon 1er accouchement à 37 ans , les douleurs ont complètement disparues sant aucun traitement ni suivie médicale ; puis un 2em accouchement à mes 39 ans , puis le dernier à mes 43 ans sans complication.
    A mes 54 ans je me met à saigner comme pas possible , 15 jours après, une échographie révèle une aplasie endométriale plus une adénomyose avec fibrose et kystes ovariens . Prise en charge chirurgicale ,pas d’hystérectomie envisageable. Aucune couleur ressentie et ménopausée depuis 2 ans . Je conseille tout les femmes de prendre les devants le plus tôt possible afin d’éviter la chronicité de certaine pathologie qui aurait pu être traitée au tt début.
    Ça suit son cours

  3. Salut je m’appelle fanta depuis mars 2019 après mes 2 accouchement j’ai commencé a avoir des douleur atroce. J’ai rencontré pas mal de gynécologue dans mon pays tous me parlais de kiste. C’est ainsi que mon mari m’a envoyé au maroc pour voir un gynécologue. Après avoir fait l’échographiece pelvienne ce dernière m’a dit que je souffre de l’adenomyose.
    Il m’a prescrit 2 produit, 1 a prendre pendant mes regles et l’autre a prendre après les règles. Cela n’a pas marché
    Il ma ensuite prescrit un produit pour couper mes règles et ce produit etait en rupture. Aide moi svp

  4. Salut , moi c’est Ami , j’ai 36 ans et deux enfants , je souffre de l’adenomyose depuis 2017 et jusqu’à présent j’ai des douleur intense pendant mes mastrue , aider moi

  5. Bonsoir,
    Je témoigne parce que je suis concernée aussi, j’ai de l’andometriose( en stade 4 cela veut dire sévère) et l’adenomyose aussi, diagnostiquer en 07/2017.
    J’ai souffert beaucoup, douleurs incessante jours et nuit…
    Pas de traitement miracles d’après mon médecin juste un traitement hormonal pour arrêter les règles et les douleurs jusqu’a l’âge de ménopause…..
    Bref mon histoire a fini bien en pleine de tout ça je suis tombée enceinte par miracle et j’ai accouché d’une petite fille…
    Garder espoirs les filles et bon courage

    1. Bonjour ; je suis sagno j’ai 32 ans.
      Suis tellement contente en te lisant et j’espère recevoir ce miracle.
      Je souffre aussi d’endométrioses stade 4. J’ai fait une intervention pour enlever les adhérences et mon médecin m’a mis sous traitement de visanne et tenter une grossesse après 6mois. Je croise les doigts.
      Il me propose une FIV mais je veux une grossesse naturelle .
      Je garde espoir

  6. J’ai 45 ans et ai une adénomyose sévère. Il n’y a pas de traitement miracle. Pour celles qui sont encore jeunes et veulent procréer, je vous conseille de vous faire suivre rapidement car le terrain ne s’améliore pas en prenant de l’âge… Le curetage est préconisé mais cette saloperie est comme une verrue, chez certaines cela ne reviendra pas et chez d’autres sans cesse. Sans désir de grossesse il faut mettre les ovaires au repos avec un contraceptif, un stérilet ou de façon irréversible une hystérectomie. Bon courage, c’est une maladie longue et douloureuse, n’hésitez pas à vous aider d’huiles essentielles, teinture mère, alimentation sans laitage, gluten, sucre, viande rouge. Oui, c’est vraiment galère…

  7. Bonjour 53 ans ménopausée depuis un peu plus d’un an sans traitement, je sors de l’IRM “franche adenomyose fundique”
    Faut il faire retirer l’utérus ? quelles évolutions et risque si on ne fait rien ?
    Attente avis comme capu

  8. On m’a détecté l’adenomyose chaque mois j’ai une douleur insupportable j’ai 25 ans , j’aimerais savoir s’il y a une solution ou je vais passer tout ma vie avec cette douleur ?

  9. Svp on viens de me détecter une endométriose et une endomyose j’aimerai en savoir plus car je n’ai jamais conçu et j’aimerai déjà le faire j’ai 28 ans je vous en prie dites moi quoi aire surtout que ici en Afrique nous ne sommes pas assez informé dessus .merci d’avance

  10. Bonjour

    53ans et on vient de me dire que j’ai une adénomyose.
    Étant ménopausée je dois me faire enlever l’utérus ou pas.
    Merci de vos commentaires et votre site est très intéressant

  11. Quant à moi hystéro partielle mi décembre 2018, confirmation d’adénomyose (p.m. femme de 34 ans avec 2 enfants de 9 et 6 ans) malheureusement depuis fin janvier 2019 les douleurs sont revenus et je désespère… D’après le médecin, une mise au repos des ovaires serait peut être le mieux. Donc dur dur…

  12. Bonjour moi j’ai un cycle régulier de 27 jours et des règles qui son pas abondantes mais mon probleme c’est les douleurs durant tout le mois je ne sais pas quoi faire aider moi

    1. Bonjour Mimia, je souffre aussi d’une adénomyose ainsi que d’une endométriose diagnostiquées en 2012. Avant que mes premières douleurs ne se déclenchent, en 2009, j’avais moi aussi un cycle régulier et des règles peu abondantes, et pas de douleurs très vives pendant les règles. Si vous souffrez pendant tout le mois ce n’est pas normal. Il faut impérativement consulter un médecin et/ou un gynécologue. Surtout, ne vous découragez pas si ceux-ci vous disent que ce n’est rien ou que vous n’avez rien (j’ai entendu cela pendant 3 ans) : insistez pour que l’on vous prescrive les examens qui permettent de diagnostiquer l’endométriose (échographie pelvienne et IRM). Au moins, vous serez fixée. Attention cependant, ces examens ne doivent pas être réalisés dans n’importe quel centre d’imagerie médicale, mais par des professionnels de santé qui ont été bien formés pour identifier cette maladie (expérience vécue, dans certains centres les radiologues ne parvenaient pas à voir mes lésions). Vous trouverez les noms de médecins et radiologues spécialistes de l’endométriose sur les sites d’associations comme Endofrance et Endomind.
      Insistez également pour que l’on vous prescrive des antalgiques plus puissants, si les médicaments antidouleurs et anti-inflammatoires classiques (paracétamol ou ibuprofène par ex.) que l’on trouve en vente libre en pharmacie ne parviennent pas à vous soulager.
      Sachez aussi qu’il existe des pathologies autres que l’endométriose, qui se traitent, mais qui sont elles aussi sous-diagnostiquées et peuvent également causer des douleurs pelviennes (névralgie pudendale, syndrome de congestion pelvienne, syndrome inflammatoire pelvien, porphyrie aigüe intermittente, etc.).
      Et surtout, si votre médecin/gynéco refuse d’entendre votre souffrance et d’investiguer pour trouver la cause de celle-ci, consultez-en un autre, jusqu’à trouver un qui le fasse ! Bon courage.