Incomprises, mal jugées par leurs proches, voici les mots qui reviennent souvent dans la bouche des femmes désirant concevoir seules un enfant. Elles ont la plupart du temps entre 30 et 40 ans et leur situation ne leur permet pas de créer la famille traditionnelle : pas trouvé l’homme idéal, trouvé l’homme mais opposé aux enfants, pas trouvé d’ami donneur.

Très encadré, le don de sperme n’est autorisé et couvert par la sécurité sociale que pour les couples hétérosexuels dans l’impossibilité médicale de procréer. Les femmes seules peuvent en bénéficier depuis 2022. C’est la raison pour laquelle elles se tournent vers la coparentalité.

 

Femme enceinte qui imagine le futur bébé

 

La coparentalité reste la seule solution pour les femmes seules

Au nom de quels principes soi-disant moraux, psychologiques ou sociétaux peut-on interdire à une femme de donner tout son amour à un enfant qu’elle désire alors qu’il y a tant de grossesses non désirées et d’enfants déchirés par le divorce de leurs parents ?

Malgré leurs craintes – bien compréhensibles – quant au regard des autres, le désir d’enfant de nombreuses femmes est plus fort que tout. Ces femmes font alors le choix de la coparentalité, celui de trouver un donneur qui ne s’impliquera pas dans la vie de l’enfant et de procéder à une insémination artisanale ou artificielle (dans un autre pays).

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La coparentalité, véritable choix ou choix par défaut ?

Beaucoup de femmes craignent encore d’avoir un enfant toute seule et craignent les réactions de leur famille, de leurs amis. Ces derniers ne manqueront pas d’insister sur la difficulté d’élever un enfant seul et leur conseilleront d’attendre de trouver l’amour de leur vie. Pourtant, la coparentalité n’est pas forcément un choix par défaut, c’est plus souvent qu’on ne croit un choix réel et assumé.

Je n’ai pas trouvé le futur père de mes enfants

Les femmes en parlent beaucoup et ce qui ressort de leurs conversations, c’est qu’elles n’ont pas trouvé l’homme qui leur convenait mais que leur horloge biologique tourne, ou encore que leur compagnon a déjà des enfants et n’en veut pas d’autres. Pour celles-ci, la coparentalité peut sembler un choix par défaut. En réalité, leur désir d’enfant est si grand qu’elles sont prêtes à tout tenter pour devenir enfin mère. C’est donc un véritable choix qui découle d’une réflexion mûrie, pas un choix par défaut ! L’engagement est trop grand pour qu’un tel terme soit employé.

J’ai décidé de faire ce bébé toute seule

Et puis, il y a celles pour qui la nature du choix n’est même pas discutable. « J’ai 39 ans, je me suis consacrée à ma carrière et aux autres, maintenant je ralentis et je vis la plus belle expérience de ma vie ». C’est un choix véritable et assumé : celui de concevoir et surtout d’élever un enfant toute seule.