La fécondation in vitro (FIV) est un mode de procréation médicalement assistée. On reproduit en laboratoire le mécanisme naturel des trompes féminines : fécondation et développement initial de l’embryon.
La femme fait l’objet de stimulation ovarienne par l’injection de médicaments contrôlée par une échographie et un dosage hormonal par prise de sang.
Lors de la FIV, l’ovocyte rencontre les spermatozoïdes dans une éprouvette. Les embryons qui en résultent (deux maximums pour une future mère de 35 ans et trois pour une quarantenaire) sont transférés dans l’utérus 48 heures à 72 heures après l’insémination.

Cette méthode permet de pallier à l’infertilité. Elle est aussi utilisée pour éviter la transmission de maladies graves.
Quelles sont les chances de succès d’une FIV ? Quelles sont les causes des échecs ? Comment faire pour augmenter les taux de réussite ?

 

Laboratoire microscope réalisant une fiv

 

Les chances de succès d’une FIV

La réussite d’une fécondation in vitro résulte de nombreux paramètres, dont l’âge des partenaires et l’indication de fécondité de chacun (qualité de l’ovocyte et du sperme…). Selon les statistiques de l’Agence de Biomédecine, une FIV a 20 à 24 % de succès par cycle. Tous les embryons implantés n’engendrent pas un fœtus.
Trois quarts des grossesses issues de cette technique aboutissent à une naissance, dont 22 % sont gémellaires. 41 couples sur 100 ont un bébé via la FIV qu’ils ont réalisée. 1,7 % des bébés, soit 7000 naissances par an proviennent des fécondations in vitro. Les résultats positifs s’intensifient en multipliant les essais (six maximums).

Il est essentiel de se renseigner sur les statistiques des centres de fécondation in vitro avant d’en sélectionner un. Pour bien choisir votre centre, un palmarès des meilleurs centres de fécondation in vitro est aujourd’hui à votre disposition.
Les praticiens habilités à procéder aux FIV bénéficient d’un agrément remis par l’Agence de Biomédecine.
Quelles sont les causes de l’insuccès de certaines FIV ?

Les raisons des échecs

Il arrive que les fécondations in vitro ne fonctionnent pas. Il est intéressant de connaître les causes de ces défaites pour mieux y pallier.
Les origines dépendent des personnes concernées et peuvent être diverses :

  • l’âge de la femme. Sa fertilité baisse après 35 ans ;
  • le nombre de tentatives de FIV effectuées ;
  • la stérilité en cause ;
  • l’aspect psychologique
  • la qualité des embryons, des spermatozoïdes et de l’utérus ;
  • le défaut d’ovocyte, d’implantation des embryons ou de fécondation ;
  • l’absence de réponse des ovaires ou une réaction excessive durant la stimulation ovarienne ;
  • l’état de santé des futurs parents, leurs hygiènes de vie, etc…

La FIV s’est soldée par un résultat négatif ? Existe-t-il des moyens pour contrer cette situation ?

Comment accroître les taux de réussite d’une FIV ?

Après une procréation médicalement assistée « ratée », un temps de repos de trois à six mois est souhaitable.
Un nouvel essai de FIV classique est ensuite envisageable.
Selon les cas, une FIV avec ICSI (Intra Cytoplasmic Sperm Injection) est praticable. Elle est plus efficace. Elle consiste en une micro-injection intra cytoplasmique d’un spermatozoïde. Une recherche de spermatozoïdes de qualité et une sélection avec un microscope de haute définition sont faites au préalable.
Les chances de succès sont plus importantes en cas d’anomalie du sperme (mais pas pour une endométriose). Le taux de réussite d’une FIV avec ICSI peut être supérieur à 26 %.

Le transfert de plusieurs embryons (entre deux et trois en fonction de l’âge) augmente la possibilité de fécondation. On passe de 10 % pour un embryon à plus de 30 % pour trois embryons avec une probabilité de naissances multiples.
L’acupuncture est une médecine douce à associer à la FIV, puisqu’elle favorise les grossesses.
Et vous, que pensez-vous de cette méthode et de ses taux de réussite ? Parlez-nous de votre expérience en matière de FIV.