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Vivre ensemble ?
Posté par JulienVL sur 21 août 2021 à 15:56Bonjour,
Je me questionne beaucoup sur les modalités pratiques, notamment les 3 premières années.
Pensez-vous qu’il est préférable de vivre à proximité ou de vivre ensemble ?
Merci pour vos retours…
Bonne journéePancake8 a répondu Connecté(e) il y a 2 années, 11 mois 5 Membres · 9 Réponses -
9 Réponses
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Je pense que ça va dépendre des deux parents en question. De ma part je préfererai vivre à proximité
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Bonjour.
Tout dépend des projets respectifs en fait. Personnellement, j’aimerai vivre avec l’enfant, quitte à avoir une coloc, mais je peux pas l’imposer. Faut bien definir le projet en amont histoire d’éviter les déconvenues qui peuvent malgré tout apparaître n’importe quand (Je pense pouvoir en parler avec 20 ans de vie commune avec la mère de mes fils…) -
Coucou
Bonjour la belle femme, on cherche la même chose et j`ai hâte de ta connaissance passer du temps avec toi pour te connaître mieux à très bientôt
Merci -
Hello !
Très bon sujet de discussion. Pour moi la réponse est indéniablement OUI !
Et pour des tas de raisons logico-pratiques-affectives :
1) Parce que durant la grossesse les pères ne peuvent vivre intrinsèquement le lien mère-enfant, il me semble nécessaire que le père puisse partager TRÈS TÔT des moments QUOTIDIEN complices et tactiles avec son enfant : pratiquer le peau à peau, récupérer des risettes lors du bain, échanger sur les goûts quand la diversification alimentaire commence…
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2) Permettre à la maman de "récupérer" physiquement et moralement de l’accouchement.
Cette étape accouchement requiert un effort physique identique à un marathon voir, selon les conditions, pareil à un IRONMAN.
Être présent, c’est
– lui permettre de rester allongée un peu plus longtemps donc limiter les troubles périnéens
– assurer des petits plats pour être certain qu’elle puisse se remettre rapidement d’aplomb
– alerter les urgences en cas de complications post accouchement
par exemple : anémie après césarienne, symptômes éclamptiques genre diabète gestationnel oedème hypertension avc pouvant arriver jusqu’à 3 mois après accouchement
– être soutien moral pour limiter les effets du babyblues (notamment lors des pleurs nocturnes et pleurs pouvant être extrêmes lors des pics de croissance).
Ceci dit le babyblues existe aussi chez les hommes, on n’en parle beaucoup moins. -
3) ETRE ENCOURAGÉ dans sa paternalité par l’autre parent, surtout lorsqu’on est loin géographiquement ou/et affectivement de sa famille.
Avoir un enfant, c’est accepter de ne plus être que l’enfant de son parent et cela remue beaucoup de souvenirs, d’émotions, d’angoisses : et si je m’étais trompé ? Et si je n’étais finalement pas à la hauteur ?
C’est aussi parfois devoir prendre des décisions ou avoir des actes nécessaires qui pourtant nous semble contraire à notre éthique et nous font culpabiliser.
L’autre vient alors en réconfort et ça fait du bien !4) C’est aussi la garantie de ne pas se sentir dépassé par toutes les nouvelles responsabilités qui nous tombe dessus au quotidien : il est telle heure, mince déjà l’heure de … Je n’ai que X minutes, m**de m**de m**de !
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5) créer un lien familial UNIQUE qui permet d’expérimenter et compiler toutes des "premières fois" ainsi que des souvenirs qui restent labiles s’ils ne sont pas captés (photo vidéo). A deux parents c’est bien plus facile : un enregistre tandis que l’autre sécurise l’enfant dans son exploit.
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6) Assurer un cadre stable et rassurant pour l’enfant : s’il reste au même domicile avec l’un ou l’autre des parents absent c’est bien différent que de devoir trouver ses marques dans deux cadres différents !
Celles et ceux qui ont vécu enfant avec l’absence pour déplacements pro de leur parents puis ont vécu les fesses entre deux maisons suite à la séparation de leurs parents s’en rappeleront ! C’est bien deux choses distinctes entre :
– Mince ! Mon parent n’est pas là pour voir mon exploit ( assister mon match / ma représentation / accompagner la sortie école)
– Flûte ! J’ai envie de tel jouet parfum vêtement, je l’ai oublié dans l’autre maison et va falloir faire sans parce que mon parent voudra pas me le chercher. – J’aime pas cette déco, j’aime pas cet autre rythme de vie / les autres règles de vie ici. -
Et puis ben tant que maman : Est-ce que le(s) papa(s) me laisserai(ent) faire du cododo durant la période d’allaitement comme pour mon premier ?
Me laisserai(nt) t’il(s) allaiter sans se sentir mis à l’écart ? Encourageai(en)t-il(s) cet allaitement même s’il(s) constate(nt) qu’après chaque tétée je m’assoupie (ça libère des shoots hormonaux comme une morphine) ? Serait-c acceptable que provisoirement, pour nourrir, son enfant je devienne une loque (lol) ? Comment se comporterai(en)t ce(s) père(s) avec mon premier enfant ?
Est-ce qu’après cette aventure grossesse je serais aidée accompagnée vers un retour à l’emploi parce qu’il (s) se dégagera des disponibilités ou privilégiera t il son ascension ?
Et si je me retrouvais seule avec un enfant de plus à charge – donc deux au total – en galère pour que ce soit le moins ressenti possible pour mes enfants ?
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