Les donneurs de spermatozoïdes
Les couples étant dans l’incapacité de fonder une famille peuvent faire appel au don de spermatozoïdes. Les donneurs sont soumis à une réglementation dans le cadre des CECOS, les Centres d’Etude et de Conservation des Œufs et du Sperme. Dans le cadre privé, le don n’est pas encadré par la loi, mais impose au donneur, une attitude morale envers le couple.
Le statut du donneur de spermatozoïdes
En France, les CECOS soumettent les donneurs de sperme à une réglementation. Ces hommes doivent être majeurs, âgés de moins de 45 ans, être en bonne santé et déjà pères d’au moins un enfant. Ils font leur don sous couvert de l’anonymat et de façon bénévole, c’est-à-dire qu’ils ne perçoivent aucune rémunération. Leur mission est de confier leur don à une banque de sperme, à destination des couples ayant des problèmes de fertilité. Ils les aident ainsi à concevoir un enfant, selon le principe de la procréation médicalement assistée. Actuellement, la France manque cruellement de donneurs. Ils étaient 545 en 2009, mais ils ne sont plus que 358 en 2012. Ce manque de dons oblige les couples receveurs à attendre assez longtemps – parfois jusqu’à deux ans -, avant de commencer leur démarche.
Le donneur hors cadre légal
Les CECOS n’accueillent que les couples hétérosexuels. Les familles homoparentales ou les femmes célibataires n’y ont pas accès, c’est pourquoi il existe une alternative dite « artisanale ». Le donneur établit un contrat purement moral avec les receveurs, la confiance est donc primordiale, de part et d’autre. De la même manière que pour les CECOS, il est vivement recommandé de faire un test de dépistage avant de léguer son don à la famille. Le donneur n’a pas la perspective de devenir père, mais bien celle d’aider bénévolement un couple à fonder une famille.
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