Cette technique affiche un taux de réussite d’environ 24 % par cycle. En 2009, elle a permis la naissance de près de 15 000 enfants.
Comment ça marche?
Une stimulation ovarienne pendant environ 12 jours permet cette fois non pas de stimuler la croissance d’un ou trois follicules mais d’obtenir le développement de plusieurs follicules en même temps et de pouvoir prélever plusieurs ovocytes matures avant l’ovulation. Des prises de sang et des échographies 3 à 5 fois durant cette période permettent de contrôler les effets de la stimulation. Lorsque les follicules sont matures, l’ovulation est déclenchée à une heure précise qui détermine aussi l’horaire de la ponction folliculaire.
Les ovocytes sont alors prélevés sous anesthésie locale ou générale, par voie vaginale et par aspiration. Puis ils sont préparés en laboratoire avec les spermatozoïdes qui auront été recueillis ou décongelés le jour de la ponction. C’est là que se déroulera la fécondation, où environ 5 000 spermatozoïdes mobiles seront déposés près de chaque ovocyte. Un seul d’entre eux fécondera naturellement l’ovocyte mais tous les ovocytes ne seront pas forcément fécondés. Une fois la fécondation effective, 1 à 2 embryons sont transférés dans l’utérus, soit 2 à 3 jours après la ponction. C’est un geste indolore, réalisé sans anesthésie, par voie vaginale. L’embryon se développera alors dans l’utérus jusqu’à son implantation.
Et s’il reste des embryons?
Si le couple a donné son consentement pour que tous les ovocytes recueillis soient mis en fécondation, alors les embryons restants, dits surnuméraires, peuvent être congelés. Leur durée de conservation est illimitée mais il sera demandé au couple tous les ans, par écrit, ce qu’il souhaite en faire. S’il n’a plus de projet parental, le couple peut alors demander à poursuivre leur conservation pour un transfert ultérieur, à faire don de ces embryons à un autre couple, à les donner à la recherche ou à arrêter leur conservation. Si le couple n’a donné aucun avis pendant cinq ans, l’arrêt de la conservation est décidé. En cas de décès de l’un des membres du couple, le membre survivant ne peut être consulté avant l’expiration d’un délai d’un an à compter du décès, sauf initiative anticipée de sa part.
Les embryons conservés pourront, après décongélation, être placés dans l’utérus à une date ultérieure, sans qu’il soit nécessaire de réaliser une nouvelle tentative de FIV.
Les effets indésirables d’une FIV
En cours de traitement, des effets secondaires sont assez fréquents mais ils sont transitoires et sans gravité : bouffées de chaleur, douleurs abdominales, prise de poids modérée, saignements… Les complications liées au geste chirurgical de ponction (hémorragie, infection, problème anesthésique…) sont rarissimes. Celles qui sont liées à une réponse excessive à la stimulation ovarienne, appelée hyperstimulation, sont également rares. Elles se traduisent par un gonflement et des douleurs abdominales du fait d’une augmentation de la taille des ovaires, des nausées, des vomissements, une diarrhée, plus rarement une prise de poids rapide, voire une gêne respiratoire. Ces symptômes justifient une consultation en urgence. À la naissance, les enfants pèsent généralement un peu moins que la normale et on observe un taux légèrement plus élevé de naissances prématurées via la PMA (Procréation médicalement assistée). Enfin, aucune donnée ne permet aujourd’hui de mettre en cause les traitements liés à la PMA dans le risque de cancer.
;2 commentaires
19/10/2021
Le problème de l’infertilité m’est proche depuis mon enfance, quand j’ai eu un accident, on m’a dit tout de suite que je ne pouvais pas avoir d’enfants. Après l’université, j’ai rencontré mon futur mari, qui savait tout depuis le début, mais qui m’a quand même épousée. Il m’a dit que nous trouverions une issue ensemble ! Nous avons donc eu recours aux services d’une mère porteuse pour la naissance de notre enfant. C’est une étape très compliquée et probablement la plus sérieuse dans la vie des parents. Nous avons pendant longtemps cherché partout dans le monde et notre choix s’est porté sur une clinique de don et de maternité de substitution qui s’appelle le Groupe de reproduction humaine Feskov. Nous avons choisi une mère porteuse à distance par photo et questionnaire, et quand nous nous sommes décidés, nous sommes allés faire connaissance. Nous l’avons beaucoup aimée, et c’était merveilleux, parce qu’elle nous a donné un enfant. Merci à toutes les mères porteuses pour leur patience et leur désir d’aider les familles stériles !
13/04/2021
Bonjour,
J’ai 38 ans et mon conjoint à 37 ans. Nous sommes sur un parcours PMA car j’ai une adenomyose ( endometriose) et j’ai plus qu’un seul ovaire.
Nous avons réalisé une 1ère fiv-3ovocytes et 2 embryons. Résultats- 😕 ( ttt : promaves, ovaleap et Déclenchement ovitrelle)
2ème fiv : 2ovocytes- 1 embryon et pas de transfert car embryons mauvaise qualité 😢 (ttt : promaves, ovaleap+ ovitrelle et Déclenchement decapeptyl + ovitrelle)
3ème fiv en icsi-2 ovocytes- en attente du nombre d ’embryons ??? Et j espère un transfert 🤞🤞🤞(ttt : promaves, décapectil + et Déclenchement ovitrelle
Je souhaiterai lire d’ autres témoignages sur des femmes avec des problématiques similaires à ma situation.
Fiv isci est-ce mieux ? Et avec une endometriose ?
Peu d’ovocytes à chaque ponction, êtes-vous tombé enceinte avec peu ovocytes et donc peu d embryons ?
Merci de votre retour
Bon courage à vous toutes